Le boulevard

Les vieux tassés

la peau usée

attendent

En eux des fleurs

des bijoux

des extases

Perdus sur une chaise

aplatis de chaleur

tête dégagée

les yeux encroûtés

Ils parlent peu

Les mains enrobées de djellabas plissées

brisures de désert incrustées au visage

leurs abris sont couleur

de l’autre côté

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