Les ailées

Les ailées sifflent s’écartent et frémissent

Sous elles l’air engouffre

Elles tournent et montent et disparaissent

Seuls leurs cris les indiquent

Elles busent elles aiglent elles fauconnent

De plus belle en plus belle

Les reines des îles affirment leur pouvoir de leurs ailes striées de noir

Dans l’espace réservé

à elles

à elles

L’espace de l’aspiration

Elles montent et plus ne descendent

Sinon dans le noir

Sinon dans la nuit

Sinon dans l’absence

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