Préservé de l’autrui par le vide ajouré mes yeux dardent ma vue classe
Sur le mur ajouré de mon moucharabieh l’extérieur se diffracte
Passants dépassés flâneurs attardés marcheurs empressés
Plus larges que la vie les rayons de leurs ombres éclaboussent mon temple aux frises de zelliges
Ma grille ajourée protège ma vie enfermée ma vie attentiste ma vie demeurée et mes yeux sont envie
Attendent l’envolée la sortie de la tôle l’extraction de prison
Percolation fluidifiée hors de mon vide ajouré
